Le repos forcé auquel les écoliers et élèves béninois des établissements publics ont été soumis pendant près de deux mois est à son terme. Le gouvernement et les responsables du front des trois ordres d’enseignement ayant renoué avec le dialogue depuis le 22 mars 2010, les négociations ont pu aboutir.
Le secteur de l’enseignement du Bénin est paralysé. Pour cause, la grève sans cesse renouvelée déclenchée par le Front d’action des syndicats des trois ordres d’enseignement depuis près de trois mois. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la déclaration du Chef de l’Etat aux responsables du Front au cours de l’audience à eux accordée le 10 mars dernier.
Les enseignants réunis au sein du Front d'action des syndicats des trois ordres d'enseignement ont battu, vendredi 19 mars dernier, le macadam pour dénoncer ce qu’ils appellent le délit du droit de grève. Parti de la Bourse du travail, cette marche pacifique des hommes de la craie a eu pour point de chute le Ministère de la fonction publique où les enseignants ont dit à l’autorité leur mécontentement.
Après l’adoption de l’abrogation de la loi 2009-10 du 13 mai 2009 portant réalisation du Réna et établissement de la Lépi par les députés à l’Assemblée nationale, une polémique s’est installée de l’opinion publique autour du processus de la Lépi en cours. Sur ce, les responsables de la CPS-Lépi et de la Miréna ont effectué à point nommé une sortie médiatique à la fin de la semaine écoulée.
« Le régionalisme est purement politique et non social. » Cette déclaration d’Anselme Kpodegla, entrepreneur agricole et originaire de Savè , a été soutenue par trois acteurs sociopolitiques invités le vendredi 12 mars dernier sur l’émission « Questions actuelles » de la radio Capp Fm pour débattre de la question du régionalisme qui défraye actuellement la chronique au Bénin.