C’est inadmissible que le Bénin, pays bénéficiant naturellement des conditions favorables à une production agricole enviable, reçoive des vivres des Etats aux conditions climatiques et des sols très peu propices à l’agriculture. Ce fait, l’éditorialiste de Dignité Féminine l’avait déploré quand elle s’exclamait devant la générosité de l’autre en ces termes : « Quand le riz du sable fin de dessert comble les marécages de la côte. »
La cérémonie de lancement du Grand Prix international Cardinal Bernardin Gantin était une occasion pour le parterre de personnalités présentes de vivre l’éloquence de M. Albert Tévoédjrè lisant son très captivant discours. L’actuel médiateur de la République, rapporteur émérite et polyglotte de l’historique conférence nationale de 1990, a rarement manqué de retenir l’attention de son auditoire.
«Je m’engage à former mon prochain gouvernement avec 30% de femmes.» Voilà la phrase magnifique du chef de l’Etat qui fait déchaîner toutes les ambitions au sein de la gent féminine béninoise. 30% de femmes dans le gouvernement ? Il n’en fallait pas plus pour que chaque femme se voie ministre de Boni YAYI.
Belle, la commune de Ouidah l’est par son histoire. Attrayante, elle l’est également de par ses nombreux sites touristiques. D’une beauté sublime, cette région du Bénin l’est par l’intelligentsia et la noblesse de ses nombreux filles et fils. Belle-commune, Ouidah l’est aussi pour le président Boni Yayi qui y a pris femme.