Rions avec la « Lettre de Mémé »

Pour la fête des mères, nous avons attendu en vain ton message. Mes copines du village, tes tantes et nièces ont assiégé notre cour dès l’aube. Elles étaient sûres que tu allais m’appeler pour me souhaiter bonne fête des mères et donc, elles aussi, allaient en profiter pour te dire quelques mots. Mais hélas ! Dis-moi […]

Mon prégo de fils, mon cher Omondjagoun, il est des moments qui éduquent l’homme. Vraiment, qui pouvait imaginer que toi le grand chef et moi ta mémé chérie, serions si stressés et soucieux après quatre années à la tête du village ? Wallaï ! On doit féliciter Fomati hein. Comme le dit le fou qui a plongé […]

Mon cher fils, sans te saluer, je vais directement à ce qui me brûle les lèvres. Ecoute, c’est encore quoi cette affaire de prendre zém pour aller à la Marina ? Toi un grand prégo, en ces moments de crise très prononcée, tu marches par-ci, tu prends zém par-là, cela veut dire quoi ? Pardon mon fils. […]

C’est bien quoi. La dernière fois, tu as retrouvé ta force de chef, tu as tapé du poing sur la table. Non, c’était bon quoi. C’est maintenant que je te reconnais. Quand tu frissonnais devant les gens, je me demandais si c’était vraiment mon fils, mon vrai fils dont tout le monde avait peur depuis […]

Comme on le dit chez nous, le porc transpire, mais ses poils ne permettent pas de voir ses efforts. Non, dire que tu ne travailles pas, c’est dire le plus grand mensonge du siècle. Tu bosses , tu t’échines, tu t’emploies à bien faire mais tes frères ne cessent de grincer les dents. Alors, cela […]

Omondjagoun Oyé ? Oyé ; Omondjagoun Oyé ? Oyé ; Omondjagoun Oyé ? Oyé . Ah oui Bravo , félicitations mon cher fils. Si quelqu’un me dit que de mon vivant, mon cher fils Omondjagoun allait faire tant de prouesses, je n’aurais pas cru. Vraiment tu m’émerveilles. Une table ronde à Paris ? Organisée par le fils de Nonnie. C’est formidable. […]

Omondjagoun Oyé ? Oyé ; Omondjagoun Oyé ? Oyé ; Omondjagoun Oyé ? Oyé . Ah oui Bravo , félicitations mon cher fils. Si quelqu’un me dit que de mon vivant, mon cher fils Omondjagoun allait faire tant de prouesses, je n’aurais pas cru. Vraiment tu m’émerveilles. Une table ronde à Paris ? Organisée par le fils de Nonnie. C’est formidable. C’est dire que pendant 72 heures, ceux-là qui ont inventé le français que nous parlons, qui ont inventé la télévision qui malgré sa petitesse garde des milliers d’hommes, ceux dont les femmes sont toujours tirées à quatre épingles et dont les hommes akowé sont toujours en cravate, ceux-là, ces supers hommes dirais-je, seront attentifs aux projets de mon fils ?

Pour la fête des mères, nous avons attendu en vain ton message. Mes copines du village, tes tantes et nièces ont assiégé notre cour dès l’aube. Elles étaient sûres que tu allais m’appeler pour me souhaiter bonne fête des mères et donc, elles aussi, allaient en profiter pour te dire quelques mots.

Mon cher fils, sans te saluer, je vais directement à ce qui me brûle les lèvres. Ecoute, c’est encore quoi cette affaire de prendre zém pour aller à la Marina ?

Mon prégo de fils, mon cher Omondjagoun, il est des moments qui éduquent l’homme. Vraiment, qui pouvait imaginer que toi le grand chef et moi ta mémé chérie, serions si stressés et soucieux après quatre années à la tête du village ? Wallaï ! On doit féliciter Fomati hein. Comme le dit le fou qui a plongé son doigt dans l’huile sur le feu, l’igname frite est à féliciter.

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