Rions avec la « Lettre de Mémé »

Comment vas-tu ? Et maman ta chérie, se porte-t-elle bien ? Et les gens de ton équipe avec lesquels tu devrais voyager ? Comment se portent-ils ?

Comment vas-tu ? Pas très bien, je le sais. Car, je commence à douter de la franchise de certains de tes proches. Dis-moi sincèrement ce qui se passe dans ton camp pour que des gens de ton équipe ne puissent plus faire la défense. Ils laissent les gens de l’autre équipe vous terrasser. Non, ça ne va pas quoi.

Omondjagoun vrai, vrai chef oyé ? oyé ! Omondjagoun pipan , piii… oyé ? oyé ! Le train revient au village grâce à mon fils, oyé ? oyé !

Omondjagoun oyé ? oyé ! Omondjagoun vrai, vrai chef oyé ? oyé ! Omondjagoun pipan , piii… oyé ? oyé !

Comment vas-tu ? Et maman ta chérie, se porte-t-elle bien ? Bon annif à vous tous. Je ne t’apprends rien en te disant que c’est le 10ème annif de décès du papounet de maman ta chérie, monseigneur le bon, le sage. A cette occasion, il me plait de te rappeler deux choses. Ne te fâche pas hein, je t’aime de tout mon cœur, je t’adore, car tu es mon fils chéri.

Bonne fête à toi, Omondjagoun. Tu es génial. Tu as, cette fois-ci, suivi mes conseils et tu t’en es sorti grandi quoi. Non, les femmes t’ont apprécié hein. Tu as marché avec elles et comment ? Une marche différente de la marche verte, une marche suivie de bonnes décisions. Wallaï, tu as vraiment tété mes seins quoi.

Comment te portes-tu ? Et la gouvernance concertée ? Et l’émergence du village ? Et les fonds de l’escorte douanière ? La Lépi ? Les démissions d’honorable ? Tout va bien ? Non, être mémé du premier chef n’est pas aisé hein. Tes problèmes me préoccupent au point où j’oublie même de te demander les membres de ta famille d’abord et ce sont tes problèmes que je demande.

Que Dieu te bénisse, car tu es un enfant qui connaît les mérites de sa mère. Tanti Adjokè m’a soufflé que tu te demandes déjà ce que tu vas m’offrir comme cadeau pour le 8 mars, journée internationale de la femme. Merci, thank you, énantchènouwé. Non, tu me chéris quoi. Bazin, j’en ai assez. Lessi, j’en ai à gogo. Bijoux, n’en parlons plus. Qu’est-ce qui me manque, qu’est-ce que je peux te demander encore ?

Je t’envoie cette lettre qui, je pense, te fera du bien. Oui, un enfant a toujours besoin de sa mère. Qu’il ait grandi de taille, en rang social, qu’il soit le plus grand chef, le plus riche, il demeure toujours enfant pour sa mère et les conseils de mamie lui sont toujours indispensables. OK ? D’accord, allons-y donc.

Vraiment, je suis contente de toi quoi. Tout va bien, tout va linsin linsin, non, c’est bien. Ah, tout grandit si vite que le programme de sous aux plus pauvres a eu déjà 2 ans quoi. C’est bien. Je t’ai vu prononcer ton discours à l’occasion de l’annif au terrain.

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