Accompagnons le défi des 2900 milliards à relever
La République du Bénin organise à Paris, les 17, 18 et 19 juin 2014, une table ronde des partenaires pour le financement du développement du Bénin. C’est une fenêtre que le Bénin du président Boni Yayi ouvre sur le monde pour insuffler une nouvelle dynamique à son économie et porter son développement à l’ère de la mondialisation.
Cette table ronde inédite et de portée historique bénéficie déjà des appuis de la Banque Islamique de Développement (BID) et de la Banque Africaine de Développement (BAD), qui s’annoncent comme des soutiens de premier rang à cette initiative du gouvernement béninois.
Le Docteur Boni Yayi a déjà décroché 12 milliards de dollars auprès de la BID pour accompagner le secteur éducatif béninois. Cet apport substantiel permettra notamment de financer la construction de salles de classe dans les départements de l’Alibori, du Borgou, de l’Atacora, de la Donga, des Collines et du Zou. Ce financement permettra aussi d’améliorer les conditions de vie des enseignants.
Cette bonne nouvelle a été annoncée lundi dernier, lors d’une rencontre initiée par le Chef de l’État avec les partenaires potentiels à la table ronde organisée par le Bénin à Paris. Au regard de l’engagement personnel de Boni Yayi dans ce projet, la BAD a de son côté annoncé qu’elle avait déjà inscrit dans son portefeuille certains projets structurants du Bénin, tels que le développement touristique de la Route des Pêches, des projets agricoles et routiers.
À l’issue des échanges avec les responsables de la BAD, notamment son président Donald Kaberuka, il est légitime d’affirmer que ces deux institutions financières soutiennent le Bénin dans sa quête de mobilisation de 2900 milliards de FCFA lors de la table ronde de Paris.
Signalons que la BAD a mobilisé environ 550 milliards de francs CFA pour le Bénin depuis 1972, soit environ 1,14 milliard de dollars US. Cette banque accompagne le Bénin dans divers projets, notamment dans les domaines du transport, de l’agriculture, du social, de l’électricité, de l’eau, de l’assainissement, des finances, de l’industrie et d’autres projets multisectoriels.
Outre ces deux banques sous-régionales, la table ronde de Paris bénéficie également des soutiens de la Banque Mondiale et du PNUD. Ces deux structures ont promis leur accompagnement aux 130 projets qui retiendront l’attention lors des assises, pour un besoin estimé à 6529 milliards de FCFA, dont 2900 milliards attendus.
Il conviendrait que les opérateurs économiques, le Patronat béninois et les grandes fortunes nationales jouent leur partition, pour faire de cette table ronde de Paris une réussite totale.
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Boni Yayi porte l’enfant et la femme dans son cœur
Gratuité de la scolarité des filles, des soins de santé, de la césarienne, micro-finance au profit des femmes en situation précaire… Si la femme reste le sel de tout développement, l’enfant en constitue le socle. Il n’y a en effet de développement que d’hommes.
Le Dr Boni Yayi, depuis huit ans à la tête du pays, a fait de cette conviction un pilier de sa gouvernance, plaçant la femme et l’enfant au cœur de sa politique sociale.
La beauté exceptionnelle de la femme béninoise, que le président Boni Yayi n’a de cesse de vanter, véhicule un message profond qui va bien au-delà d’une opération de charme. Pour le Chef de l’État, cette beauté réside dans la disponibilité légendaire des femmes, leur efficacité au travail comme en famille, leur dévouement et leur fiabilité. Leur prudence n’ôte rien à leur audace, leur perspicacité et leur courage.
Boni Yayi perçoit en la femme une Reine de la Terre.
Cet amour sincère pour la femme béninoise se traduit par des programmes concrets visant à alléger ses souffrances. Parmi eux, on peut citer la gratuité de la césarienne. Il est en effet inconcevable de perdre la vie en donnant la vie. Pour lutter contre cette tragédie, le gouvernement a instauré la gratuité de la césarienne.
L’enfant qui naît doit aussi bénéficier d’une vie épanouie et d’une bonne santé. Hélas, sur le chemin de sa croissance, il devra affronter la redoutable malaria, la poliomyélite et d’autres maladies sévères. Conscient de ces défis, le gouvernement a opté pour la gratuité des soins de santé pour les enfants.
Une fois en bonne santé, l’enfant a droit à l’éducation – un droit universel. Boni Yayi en fait une priorité et met en œuvre la gratuité de la scolarité des filles, accompagnée par la construction d’écoles et des subventions.
Et pendant ce temps, les mères – piliers de la famille – ne sont pas oubliées. Elles bénéficient de programmes de micro-finance pour soutenir leurs activités génératrices de revenus.
De nombreux témoignages viennent appuyer l’efficacité de ces programmes, qui participent pleinement à la politique sociale du gouvernement et au cheminement du Bénin vers l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
Entre Boni Yayi et la femme béninoise, il ne s’agit pas d’un simple “je t’aime, moi non plus”, mais d’une vision partagée, d’un idéal de prospérité commune, fondement du Changement et de la Refondation pour un Bénin émergent.