Omondjagoun mon cher fils, bonjour misquols décembre 7, 2009

Omondjagoun mon cher fils, bonjour

La nouvelle année arrive à grands pas et donc en tant que mère, je dois t’accompagner avec de douces paroles.

Je dois souhaiter pour notre village prospérité, santé, succès à tous.

Pour toi mon cher et beau fils, je prie l’Eternel Dieu tout Puissant qu’il t’accorde plus de clairvoyance, plus de tolérance, plus de courage.

Je suis très émue au moment où j’écris cette lettre car je sens que tu es assez marqué.

Tu es si marqué que tu en pleures, même si ce n’est pas visible, tu le fais intérieurement.

Oui, il t’arrive de te demander si les gens ne voient pas tout ce que tu fais de si bon, toute ta volonté.

Oui, ils voient, mais ils réclament autre chose que tu peines à leur accorder.

Omondjagoun, mon cher fils, une hirondelle ne fait pas le printemps, sache-le bien.

Et puis, le pays appartient à tout le monde.

Les oubliés, les marginalisés ne pourront jamais être avec toi tant qu’ils ne trouvent pas leur compte.

Même moi ta mémé, c’est parce que je ne peux que t’aimer que je le fais.

C’est sincère.

N’exige pas cela de tout le monde.

Tes nouveaux et arrogants riches et chefs narguent trop les gens.

En vérité, je te le dis, la plupart de tes ennemis le sont car ils veulent tout simplement voir finir le règne de tes collabos arrogants.

A toi-même, je ne te le dirai jamais assez, sois au dessus de la mêlée, appelle même tes pires ennemis à la table de concertation, efforce-toi à avoir de l’amour pour eux et le vrai amour de Dieu.

Ce faisant, l’Eternel ne permettra jamais que ce qui est à toi t’échappe.

S’il a écrit que tu seras chef pendant 10 ans, rien ne l’arrêtera.

S’il ne l’a pas prévu, ce n’aurait non plus été l’œuvre de tes adversaires mais plutôt son plan à lui.

Alors, laisse faire la volonté de Dieu.

N’accepte aucun plan diabolique qu’on t’aurait proposé pour je ne sais quoi.

Le pouvoir est divin, tu le sais bien. Tu n’y pensais pas trop et gba a a oun, c’est arrivé à toi.

Le Dieu qui te l’a offert aussi facilement est toujours le même et ce n’est pas la peine de le forcer à aller dans un sens ou l’autre.

De toute façon, je prierai toujours que tu gères la couronne du chef.

Car, c’est doux d’être mémé du prégo !

Oh, que c’est sucré d’être mère du grand chef !

Seigneur, je t’en prie, accorde-moi la longévité à cette place d’honneur que tu m’as offerte.

Ainsi soit-il.

Nonnie, ta mémé

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